sábado, 25 de agosto de 2012

Fracturas expuestas del mitrismo;…; y la Guerra del Estado Futuro; tarea para el hogar.


No recomendable para todos aquellos que el ad homine, y/o chicana, superior a los 140 caracteres implica una hernia neuronal.

El autor no se hace responsable de los daños, intelectuales y morales, de quienes están acostumbrados a interpretar los editoriales de Clarín, La Nación y Pagina 12.

 


 

Sí y no.

Nuestro país es grande y diverso.

La idea del ciudadano individual y razonable sigue siendo verosímil en las grandes ciudades y en la "pampa gringa", donde la producción del sufragio se limita a la publicidad y los medios.

En muchas provincias los gobernadores alinean con facilidad a los empleados públicos y a otros que dependen del Estado.

Esta es una historia vieja y conocida.

Lo novedoso es la forma de votar del vasto mundo de la pobreza, crecido en el Gran Buenos Aires y otros conurbanos en las últimas décadas, nutrido de trabajadores desocupados, clase media empobrecida y nuevos migrantes periféricos.

Aquí nadie imagina que pueda construirse la vieja ciudadanía de los individuos.

Aquí el sufragio se produce; se está produciendo, noche y día, todo el año.

……

Por encima, aparecen las estribaciones locales de un Estado fragmentado.

Ya no podía desarrollar políticas universales, pero era capaz de movilizar sus escasos recursos para acciones focalizadas y en buena medida discrecionales, cuya expresión más conocida son las "obras públicas" y los "planes".

…………

Es una palabra genérica, pobre y descalificante.

No da cuenta de los matices de una relación compleja, siempre abierta y en proceso, en la que hay también independencia e imprevisibilidad.

Cada persona pertenece simultáneamente a varios colectivos, y su lealtad bascula entre ellos.

Los compromisos políticos son flexibles, graduales y reversibles.

Los intercambios requieren no sólo una base material, sino también sintonías de forma, tono y trato.

La gente no se entrega ni obedece, sino que "acompaña".

Manejar todo esto requiere una enorme sabiduría artesanal.

Nada es automático.

Todo es cambiante, y a la vez regular, como en un caleidoscopio.

Al final, se traduce en votos, singulares, cuantificables, acumulativos.

A veces, cambian los gobernantes.

Usualmente los ratifican.

 


 

 

Les discours sur les mouvements sociaux sont souvent empreints d'une normativité plus ou moins implicite. Les sciences sociales ne dérogent pas à la règle, comme le montre par exemple l'embarras des chercheurs à reconnaître le caractère politique des récentes « émeutes », ainsi que ces événements ont été étiquetés 1. L'affaiblissement présumé de la conflictualité du travail 2 au profit des « nouveaux mouvements sociaux » aux revendications plus culturelles que matérielles 3 constitue une bonne illustration de cet ethnocentrisme politique, qui voudrait notamment que la précarisation des classes laborieuses les ait détournées de l'action revendicative.

 

C'est à la correction de ce biais épistémologique que Denis Merklen 4 s'attaque dans le présent ouvrage, à partir d'enquêtes minutieuses qu'il a pu mener dans des quartiers urbains pauvres en Haïti, au Sénégal, en France, et surtout en Argentine. Ses observations le conduisent en particulier à articuler la déstabilisation en cours de la société salariale, telle qu'elle a bien été analysée par Robert Castel 5, avec l'émergence de nouvelles formes de mobilisation au sein des quartiers populaires. Son ouvrage se situe ce faisant à la croisée de la sociologie du travail, celle des comportements politiques et de l'action publique, mais aussi de l'analyse de la stratification sociale et de la sociologie urbaine.

 

Cette entrée par le quartier est en effet loin d'être anodine, car comme l'écrit Denis Merklen en introduction de son propos, « tout conduit à penser qu'une bonne partie de l'identité des classes populaires migre du travail vers l'habitat. Ceux qu'on nommait avant les ouvriers sont devenus des habitants de quartier, ils sont socialement identifiés par des références au territoire qu'ils habitent » (p.19). A la fois assignée et revendiquée, cette forte identification résidentielle des classes populaires 6 révèle la forte ambivalence que revêt le quartier pour ses habitants. Sans oublier de noter que le « quartier » populaire est « une réalité complexe, hétérogène et difficile [qui n'a] rien d'univoque », chacun constituant « une réalité multiple où cohabitent souvent une multiplicité de quartiers superposés » (p.32), Denis Merklen montre dans un premier temps que celui-ci, à travers les solidarités locales souvent intenses qu'il abrite, peut fournir les « supports » 7 nécessaires à l'intégration sociale de ses habitants, quand cette fonction n'est plus assurée par l'emploi salarié. Nécessaires, mais pas suffisantes observe l'auteur, l'entraide ne pouvant totalement se substituer aux protections sociales, mais aussi aux formes de socialisation apportées par les institutions et le travail salarié. Confrontés à l'insuffisance ou l'irrégularité fréquentes des salaires et protections sociales, les habitants des quartiers, les familles doivent recourir à deux autres types de ressources monétaires ou en nature : les trafics les plus divers et les institutions publiques, qui monopolisent un certain nombre de ressources. Se met ainsi en oeuvre une véritable « polyactivité » qui, à l'échelle du quartier, prend la forme d'une division locale du travail particulière. Tout en décrivant minutieusement les configurations à l'oeuvre au sein des quartiers, entre institutions étatiques, organisations internationales, ONG, associations locales et ménages, Denis Merklen s'applique à ne pas tomber dans l'un des deux écueils opposés que l'on rencontre fréquemment dans l'analyse culturaliste des classes populaires : le populisme et le misérabilisme 8. Si des facteurs structurels tels que l'insuffisance des revenus du travail ou de la redistribution, la difficulté d'inscrire l'accès aux biens et services élémentaires dans le droit ainsi que la décentralisation et le ciblage croissants des politiques publiques, permettent d'expliquer dans une large mesure l'action collective dans l'espace publique des habitants de quartiers pauvres, celle-ci n'en révèle pas moins la capacité des intéressés à déployer une certaine autonomie dans sa mise en oeuvre. Celle-ci prend ainsi la forme d'une véritable professionnalisation dans la présentation de projets en fonction des orientations présentes de programmes encadrés par les organisations publiques ou para-publiques, mais également la multiplication des affiliations institutionnelles et des logiques d'action en vue de saisir les opportunités là où elles se présentent. Denis Merklen cite ainsi l'exemple d'un groupe de femmes rencontré dans le bidonville Puerta de Hierrro dans la périphérie de Buenos Aires, qui après avoir participé à un programme étatique de déléguées de pâté de maison (manzana en espagnol), se sont reconverties dans un autre ciblant les chefs de foyer sans emploi, tout cela en animant dans le même temps une coopérative revendiquant auprès de la municipalité un relogement décent, en assurant le catéchisme pour leur communauté ecclésiastique, en encadrant des cours d'alphabétisation pour une ONG à fonds européens, et en animant la permanence du parti péroniste dans le quartier. Or c'est précisément la concurrence entre tous ces acteurs institutionnels et politiques qui accorde selon Denis Merklen une certaine marge de manœuvre aux habitants, ceux-ci ne pouvant en effet rester « captifs » d'une de ces organisations.

 

C'est donc un « clientélisme » très particulier que certains habitants des quartiers pauvres mettent en oeuvre, que l'auteur qualifie de logique de « chasseur », caractérisé par un certain opportunisme lui-même forcé par l'incertitude qui caractérisent les conditions de vie ; et qu'il serait trompeur d'opposer à la citoyenneté, car son enjeu, au-delà de la survie matérielle, est aussi la reconnaissance d'une identité positive pour le quartier, et finalement l'intégration de ses habitants à la société globale. Il n'y a pas de contradiction, comme le voudrait un certain sens commun, entre la recherche des gains matériels à court terme et celle d'une reconnaissance de droits sociaux garantis, les deux logiques allant au contraire de pair dans cet exemple. « L'action individuelle ou collective est tout aussi « stratégique » qu' « idéologique » ou « expressive ». On peut en même temps participer à un réseau clientéliste et revendiquer ses droits ou protester contre la corruption » (p.213). Il s'agit pour les habitants de ces quartiers non seulement de trouver les moyens d'assurer leur survie quotidienne, mais aussi au-delà de réduire l'incertitude qui caractérise leur condition. Il leur faut pour cela dépasser les formes de sociabilité locale en s'appuyant toutefois sur elles. afin de combler la « distance institutionnelle » 9, c'est-à-dire l'insuffisante présence de l'État. Celle-ci se révèle non seulement nécessaire pour la stabilité et la régulation sociale qu'elle apporte 10 que pour la construction d'un sentiment d'appartenance à la cité, et non d'exclusion. Sur ce point, Denis Merklen est formel : les différents quartiers pauvres contemporains ne peuvent être assimilés à la figure du « ghetto » en dépit de quelques apparentes similitudes. Car si ces quartiers se caractérisent bien le plus souvent par une certaine séparation d'avec le reste de la société où ils s'inscrivent, cette césure n'est jamais absolue. Sa réduction est même un des principaux mobiles de l'action collective des individus, qu'il s'agisse de revendiquer une plus forte présence des services publics ou de voir reconnaître une occupation initialement illégale de terrains.

 

Les raisons d'une telle dynamique sont fondamentalement à rechercher chez des auteurs classiques comme Ferdinand Tönnies 11 ou Emile Durkheim 12qui, il y a déjà plus d'un siècle décrivaient respectivement le passage de la Communauté (Gemeinschaft) à la Société (Gesellschaft) et la substitution d'une solidarité organique à la solidarité mécanique dans des perspectives assez proches. Ce que l'on peut résumer de manière quelque peu simplificatrice par un processus d'individuation des consciences accompagné simultanément d'un « allongement des chaînes d'interdépendance » pour reprendre l'expression de Norbert Elias 13. Reprenant l'affirmation de Robert Castel selon laquelle « nous ne sommes plus et nous ne reviendrons jamais à la Gemeinschaft 14, Denis Merklen observe du reste que « prendre aujourd'hui comme lentille d'observation la coupure tradition/modernité occulte plus qu'elle ne laisse à voir » (p.252).

 

Ce retour aux sources, étayé par les observations de Denis Merklen, conduisent à prendre en compte le processus d'individuation au sein des classes populaires, avec ses spécificités mais aussi ses deux versants, c'est-à-dire le fait que pour se construire, l'individu a besoin de « supports » collectifs, fournis essentiellement par le travail et la protection sociale, et faute desquels il ne peut qu'incarner ce que Robert Castel appelle un « individu négatif ». Si certains observateurs distanciés dénient encore cette individualité aux plus pauvres, ce n'est pas le cas des politiques sociales qui leur sont destinées. Déployées au cours des trois dernières décennies à la fois à l'échelle internationale et locale, celles-ci ont ainsi « oublié » la nécessité de son inscription collective. Ce que traduit bien le glissement de la figure du « travailleur » vers celle du « pauvre » tant dans les discours que dans les actions mises en œuvre. Denis Merklen retrace bien la genèse et les principes de ces nouvelles formes de politiques publiques centrées sur la participation, le ciblage, la territorialisation et la logique de projet, allées de pair avec un retrait de l'État social. Injonction à la mobilité pour les populations concernées, celles-ci cultivent ce faisant la logique de « chasseur » déjà évoquée.

 

L'ouvrage de Denis Merklen porte ainsi une charge sévère contre les membres de la frange « supérieure » des « classes moyennes », auto-identifiées comme telles. Il s'agit d'abord des « nouvelles classes moyennes », peu réactives face au mouvement de désaffiliation et de creusement des inégalités particulièrement sensible en Argentine suite aux « réformes » menées par le président Carlos Menem 15, et dont Denis Merklen livre un édifiant bilan statistique. Sortant « gagnants » de ce mouvement de libéralisation économique, cette frange de la population formée de professions libérales, d'employés et de commerçants se sont identifiées aux nouveaux modèles de consommation désormais prônés, et soutenu ce faisant cette évolution que certains chercheurs ont qualifié de « modernisation exclusive » 16. La communauté sociologique est également pointée du doigt pour son normativisme ethnocentrique, qui l'empêche trop souvent de repérer les formes particulières d'individuation à l'œuvre dans les quartiers pauvres 17, et plus encore celles de la participation politique qui en découle, celles-ci ne correspondant pas à l'idéal de citoyenneté que portent ces classes moyennes. « A lire les analyses des dernières grandes élections, on a l'impression que la seule conclusion est que les classes populaires vivent dans l'erreur ou dans l'incompréhension des voies ouvertes par la modernisation » (p.254). Inutile de rappeler les commentaires qui ont suivi un certain référendum du 29 mai 2005, sans parler des condamnations plus ou moins implicites qui suivent l'annonce des taux d'abstention.

 

Rappelant utilement le précepte weberien selon lequel c'est le sens visé par l'agent qui confère une dimension sociale à son action, Denis Merklen esquisse ainsi bien dans son ouvrage les traits spécifiques de la « politicité » 18 contemporaine des classes populaires. Au-delà de l'intérêt épistémologique qui réside dans la remise en cause de certaines « fausses » oppositions trop souvent indiscutées, son propos rappelle, plus qu'il n'ouvre réellement, des perspectives fécondes dans l'analyse des mobilisations de classes populaires. Si sont ici détaillés les mouvements argentins comme celui des asuntamientos, occupations illégales de terrains qui visent cependant la reconnaissance comme un « vrai quartier », ou les piquetes, des barrages de route, ceux-ci ne sont pas sans évoquer d'autres mobilisations de précaires qu'on peut observer en France, tels que le mouvement du Droit au logement 19 ou les grèves de la faim engagées par des travailleurs "sans papier" 20, dont les analyses ont déjà montré combien celles-ci s'inscrivaient dans une négociation avec le système politique. On pourrait aujourd'hui évoquer les séquestrations de cadres dirigeants par les salariés brutalement licenciés. Quoiqu'il en soit, recherche d'un intérêt matériel à court terme et lutte pour la reconnaissance d'un droit ne sont donc une fois de plus pas dissociables, « c'est la tension toujours mal définie entre ces deux logiques qui détermine les modalités de l'action collective. Il ne s'agit pas d'une chose ou d'une autre. Comme si les classes populaires disposaient du choix entre « morale » et « intérêt » ! » (p.268).

 

Le principal mérite de Denis Merklen réside donc dans la liaison étroite qu'il restitue entre le délitement de la société salariale -et de l'Etat social qui la supportait- et l'inscription territoriale qu'ont pris les formes de mobilisation des classes populaires. Cette perspective mérite d'être étayée par de nombreuses études ethnographiques, afin d'explorer plus avant les transformations des formes d'individuation et de politicité des classes populaires, « largement tributaire[s] de la multiplicité des affiliations et de leur rapport avec l'Etat » (p.212). Celles-ci sont en effet loin de se réduire à la seule « logique du chasseur » comme l'observe justement Denis Merklen, et un travail aussi fin que la monographie de Richard Hoggart serait sans doute très utile en la matière 21 . L'exemple, enfin, de la société argentine, où la « désaffiliation » massive s'est effectuée avec une brutalité inégalée, agit comme un miroir tendu aux autres. S'il a raison de pointer que le caractère violent d'une mobilisation ne peut suffire à la disqualifier, cela ne suffit pas pour autant à entrevoir les réponses qui pourraient leur être apportées à court terme. Et plus structurellement, la « grande transformation » 22 des politiques sociales qui consisterait à les « réenchasser » dans un salariat stabilisé, ne semble pas à l'ordre du jour en dépit du contexte socio-économique actuel 23. Faute notamment d'une mobilisation suffisante en sa faveur. Et en la matière, les plus apathiques ne sont sans doute pas ceux que l'on croit.

 

1 Pour une analyse de ces discours qui n'échappe cependant pas totalement au phénomène en question se (...)

2 Qui s'avère en fait surtout une transformation. Voir Sophie Béroud, Jean-Michel Denis, Guillaume De (...)

3 Pour une formulation de cette thèse, voir Alberto Melucci, Challenging Codes, Collective Action in (...)

 

4 Maître de conférences à l'Université Paris 7-Diderot et membre du Centre d'Etude des Mouvements Soc (...)

5 Voir entre autres Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995 ou L'insécurité soc (...)

6 Que l'on peut mettre en regard avec le cosmopolitisme revendiqué par les classes supérieures. Voir (...)

7 Pour reprendre un concept de Robert Castel

8 Tels que les ont bien mis en évidence Claude Grignon et Jean-Claude Passeron dans leur ouvrage clas (...)

9 Concept que Denis Merklen reprend à la sociologue Silvia Sigal (voir « Marginalidad espacial, Estad (...)

10 Le rôle de l'école est ainsi évoqué à plusieurs reprises, celle-ci dotant les habitants « désaffili (...)

11Communauté et société. Catégories fondamentales de la sociologie pure, Paris, PUF, 1977 [1ère éd. : (...)

12 Voir De la division du travail social, Paris, PUF, 2007 [1ère édition : 1893], également disponible (...)

13 Voir La Dynamique de l'Occident, Paris, Pocket, 1975 [1ère éd. : 1939]. Ce dernier a du reste très (...)

14Les métamorphoses de la question sociale, op.cit.                

15 Pour un récit en images de cette période et de ses conséquences, on peut se reporter au documentair (...)

16 Alberto Barbeito et Rubén Lo Vuolo, La modernizacion exclusiva, Buenos Aires, Unicef/Losada, 1992

17 Formes largement façonnées par deux facteurs spécifiques à ces territoires selon Denis Merklen : l' (...)

18 Un terme qu'il préfère à l'expression de « rapport au politique », cette dernière suggérant un rapp (...)

19 Voir Cécile Péchu, Droit au logement. Genèse et sociologie d'une mobilisation, Paris, Dalloz, 2006 (...)

20 Johanna Siméant, La cause des sans-papiers, Paris, Presses de Sciences-po, 1998 (...)

21 Voir La culture du pauvre. Etude sur le style de vie des classes populaires en Angleterre, Paris, M (...)

22 Pour reprendre le titre de l'ouvrage majeur de Karl Polanyi, La Grande Transformation, Paris, Galli (...)

23 Voir Noëlle Burgi, « Salariés acrobates pour travail sans filet », Le Monde diplomatique, mars 2009 (...)

Notes


1 Pour une analyse de ces discours qui n'échappe cependant pas totalement au phénomène en question selon Denis Merklen, voir Gérard Mauger, L'émeute de novembre 2005. Une révolte protopolitique, Bellecombe-en-Bauges, éditions du Croquant, 2006

2 Qui s'avère en fait surtout une transformation. Voir Sophie Béroud, Jean-Michel Denis, Guillaume Desage, Baptiste Giraud et Jérôme Pélisse, La lutte continue ? Les conflits du travail dans la France contemporaine, Bellecombe-en-Bauges, 2008

3 Pour une formulation de cette thèse, voir Alberto Melucci, Challenging Codes, Collective Action in the Information Age, Cambridge, Cambridge University Press, 1996

4 Maître de conférences à l'Université Paris 7-Diderot et membre du Centre d'Etude des Mouvements Sociaux (EHESS/CNRS)

5 Voir entre autres Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995 ou L'insécurité sociale. Qu'est-ce qu'être protégé ?, Paris, Seuil, 2003

6 Que l'on peut mettre en regard avec le cosmopolitisme revendiqué par les classes supérieures. Voir sur ce sujet les travaux de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, notamment pour une synthèse, Sociologie de la bourgeoisie, Paris, La Découverte, 2003

7 Pour reprendre un concept de Robert Castel

8 Tels que les ont bien mis en évidence Claude Grignon et Jean-Claude Passeron dans leur ouvrage classique tiré d'un séminaire qu'ils ont co-animé : Le Savant et le Populaire, Paris, Seuil, 1989

9 Concept que Denis Merklen reprend à la sociologue Silvia Sigal (voir « Marginalidad espacial, Estado y ciudadania », Revista Mexicana de Sociologia, n°4/81, Mexico, 1981, pp.1547-1577)

10 Le rôle de l'école est ainsi évoqué à plusieurs reprises, celle-ci dotant les habitants « désaffiliés » d'un cadre temporel, et au plus fort de la crise argentine, a pu permettre tant bien que mal aux enfants de bénéficier d'un repas quotidien

11 Communauté et société. Catégories fondamentales de la sociologie pure, Paris, PUF, 1977 [1ère éd. : 1887], disponible en ligne sur le site des Classiques des sciences sociales

12 Voir De la division du travail social, Paris, PUF, 2007 [1ère édition : 1893], également disponible en ligne sur le sit des Classiques en sciences sociales

13 Voir La Dynamique de l'Occident, Paris, Pocket, 1975 [1ère éd. : 1939]. Ce dernier a du reste très bien montré la vacuité de l'opposition entre « individu » et « société », expliquant que « la racine de tous les malentendus entre individus et sociétés réside en ceci que la société, les relations entre les individus ont une structure et une loi propre qui, certes, ne peuvent pas s'expliquer par la nature des différents individus, mais qui par ailleurs n'ont pas de corps, pas de substance en dehors des individus » (La société des individus, Paris, Fayard, 1991, p.104)

14 Les métamorphoses de la question sociale, op.cit.

15 Pour un récit en images de cette période et de ses conséquences, on peut se reporter au documentaire « engagé » de Fernando Solanas, Mémoire d'un saccage (2004)

16 Alberto Barbeito et Rubén Lo Vuolo, La modernizacion exclusiva, Buenos Aires, Unicef/Losada, 1992

17 Formes largement façonnées par deux facteurs spécifiques à ces territoires selon Denis Merklen : l'instabilité institutionnelle et l'inscription territoriale

18 Un terme qu'il préfère à l'expression de « rapport au politique », cette dernière suggérant un rapport d'extériorité trompeur

19 Voir Cécile Péchu, Droit au logement. Genèse et sociologie d'une mobilisation, Paris, Dalloz, 2006

20 Johanna Siméant, La cause des sans-papiers, Paris, Presses de Sciences-po, 1998

21 Voir La culture du pauvre. Etude sur le style de vie des classes populaires en Angleterre, Paris, Minuit, 1970 [éd.originale : The Uses of Literacy, 1957]

22 Pour reprendre le titre de l'ouvrage majeur de Karl Polanyi, La Grande Transformation, Paris, Gallimard, 1983 [1ère éd. : 1944]

23 Voir Noëlle Burgi, « Salariés acrobates pour travail sans filet », Le Monde diplomatique, mars 2009, p.26-27

Quartiers populaires, quartiers politiques

Igor Martinache, La Dispute, 2009.


 

Futbol; ¿la Argentina desestabiliza el Euro?




Según datos facilitados por el Gobierno español, la deuda acumulada de los clubes de la primera categoría del fútbol español al conjunto de acreedores supera los 3.500 millones de euros (cerca de 4,330 millones de dólares). Sólo al fisco le deben 750 millones de euros (927 millones de dólares).

……………..

Otro dato habla bien claro de lo que sucedió en el fútbol español. Real Madrid y Barcelona invirtieron en sus respectivos equipos filiales, ambos en segunda categoría, más dinero que una decena de clubes de Primera División.

Los dirigentes, en su afán por cumplir las órdenes del Gobierno español, utilizaron la imaginación para comprar al menor precio posible y abundaron las cesiones y los fichajes a coste cero.

Además, los futbolistas españoles emigran. Y no sólo porque fuera pagan más por ellos, sino porque en clubes foráneos tienen más posibilidades de cobrar al día.

Un ejemplo: el internacional español Cazorla. El Real Madrid ofreció hace dos años 20 millones de euros (24,7 millones de dólares) al Villarreal y hace una semanas el Arsenal inglés lo compró al Málaga por 15 millones de euros (18,5 millones de dólares).

De paso, Cazorla se asegura cobrar su sueldo cada mes, algo que no consiguió en Málaga.

Otro caso es el de Javi Martínez. Pretendido por Barcelona y Real Madrid, es muy probable que el Bayern Múnich se lo lleve al pagar 40 millones de euros (casi 500 millones de dólares), su cláusula de rescisión de contrato. Inabordable para los dos clubes españoles más poderosos, pero asumible para el equipo alemán.

En apenas unos años, se ha pasado de la Liga de las estrellas a la Liga de la recesión. Reflejo de lo ocurrido en el país durante los últimos tiempos: se gastó más de lo que se tenía y ahora toca sobrevivir como se pueda y pagar lo que se debe.

Mientras, la penuria económica del fútbol español no hace sino aumentar todavía más las distancias entre Real Madrid y Barcelona y el resto.

"Todo el mundo tiene que pagar y el que más tiene, más. Tenemos que buscar el equilibrio. El que lo encuentre saldrá adelante; y el que no, más pronto o más tarde caerá", sentenció Fernando Roig, presidente del Villarreal, hoy equipo de segunda división.

Partidos del Barcelona y Real Madrid sólo se podrán ver en televisión de pago

Por primera vez en la historia de la Liga española, los partidos que jueguen esta temporada Barcelona y Real Madrid sólo se podrán ver en televisión de pago.

Así lo confirmó hoy Canal Plus, que junto a Gol TV explotarán los derechos de comercialización del torneo español, que comienza mañana.

Además, Barcelona y Real Madrid jugarán todos sus partidos en sábado o domingo, por lo que se descarta el horario del lunes para estos dos clubes.

Tanto Canal Plus como Gol TV son plataformas que requieren el pago de un abono para disfrutar de sus servicios.


 

 

(CNNMéxico) — Una nueva temporada en las ligas europeas está en puerta, y con ella las mismas deudas que los grandes equipos del continente arrastran, algunas controladas y otras creciendo cada vez más. 



 

Clubes en Europa, como el Manchester United, han decidido cotizar en la bolsa de Nueva York. Otros más se inclinan a la inversión de empresas extranjeras, como es el caso del Inter de Milán, donde una compañía china adquirió acciones a principios de agosto.



 

El Manchester United y el Barcelona han apostado por hacer giras internacionales para generar más dinero, aunque a costa del agotamiento de sus jugadores en la temporada.



 

Destaca también el poco movimiento que se vivió en la ventana de transferencias del futbol europeo de las ligas europeas este verano, en parte debido a las nuevas reglas del juego limpio financiero que la UEFA ha implementado.



 

El Fair Play financiero pretende que los equipos tengan una economía sana y no gasten más de lo que ganan ni acarreen deudas por compras de jugadores que provoquen problemas con los pagos de salarios.

 



Sin embargo, en el futbol inglés parece que estas medidas para apretar el cinturón no han mermado las compras en el mercado de piernas del viejo continente. Según datos del sitio Transfermarkt.com, la Liga Premier inglesa es la que más suma números rojos con un déficit de 193 millones de libras (300 millones de dólares).

 



Es el Chelsea el que más ha gastado en la liga inglesa con más de 70 millones de libras (109 millones de dólares), de los cuales 35 millones fueron para Eden Hazard, jugador proveniente del Lille de Francia.

 



El Manchester United, uno de los equipos europeos en apuros financieros con una deuda de más de 600 millones de dólares que carga, gastó este verano cerca de 43 millones de libras en fichajes, del que destaca la del holandés Robin van Persie esta semana.



 

La Bundesliga y la Liga 1 de Francia tampoco tuvieron buenos números, aunque no tan exorbitantes como lo visto en las canchas inglesas.

 



En Francia destacan los movimientos realizados por el París Saint-Germain, con la transferencia del futbolista Lucas Moura del Sao Paulo por 35 millones de libras (unos 50 millones de dólares) y del sueco Zlatan Ibrahimovic por 18 millones de libras (aproximadamente 28 millones de dólares).

 

El desembolso que ha hecho el equipo parisino por estas figuras del futbol viene después de que a principios de año la sociedad Qatar Sports Investments obtuviera el 100% de las acciones del club, mientras su presidente, Nasser Al Khelaifi, planea invertir en más fichajes.



 

Las ligas que esta temporada fueron más austeras fueron la Serie A italiana junto con la Liga de España. 

En Italia, el fichaje del brasileño Thiago Silva por parte del París Saint-Germain llenó las arcas del AC Milán con unas 37 millones de libras (unos 45 millones de dólares), convirtiéndose en el central más caro.

 

El equipo italiano se ahorró con la venta de Ibrahimovic y de Silva hasta 150 millones de euros (cerca de 185 millones de dólares), mientras que en el caso de la Liga Española, los gastos registrados para la temporada 2011-2012 fueron de 338 millones de libras. Comparado con los de este verano hay una diferencia abismal de 228 millones, considerando que en el país ibérico se vive una de las peores crisis financieras.



 

La compra más alta en el futbol español fue la que hizo el Barcelona por Jordi Alba,  por 12,320,000 libras, según datos de Transfermarkt.


 

Sin cifras estrafalarias, los mexicanos también figuraron dentro de estas transferencias con la adquisición de la carta de Carlos Vela por el Real Sociedad, así como Andrés Guardado aterrizando en el Valencia.

 


 

Imagen

Sarlo, aquí tiene su centavo de vuelto.


El sindicalismo interesa a poca gente, en general de izquierda o especialistas académicos.

Pido, entonces, un poco de paciencia a los lectores. 

Los sindicalistas tienen la fuerza de sus organizaciones, mientras las conserven; y de los gobiernos, cuando han sabido pactar.

Constituyen un fuerte sector empresarial público, donde es corriente que se impongan intereses privados.

Pero hoy el simbolismo sindical es débil.

La  corrupción de los dirigentes gremiales (empatada por la de políticos que están en lo más alto) no contribuye a iluminar ese espacio.

Sábado 25 de agosto de 2012 | Publicado en edición impresa
En el Luna Park, el camionero y su hijo Facundo corrieron al Gobierno por izquierda
La épica según los Moyano
Por Beatriz Sarlo | Para LA NACION




Tell your friends not to think aloud
Until they swallow
Whisper things into my brain
Your voice sounds so hollow

I am not a leader of men
Since I prefer to follow
Do you think I could have a drink
Since it's so hard to swallow
So hard to swallow

So turn the television off
And I will sing a song
And if you suddenly have the urge
You can sing along

I touch your hand, I touch your face
I think the fruit is rotten
Give me lessons on how to breathe
Cause I think I've forgotten
I think I've forgotten

Lo bueno de tener un archivo muletto, La lectura como Arte Marcial, es que se puede escribir sin tener que explicar los contextos que saltan a la vista.

El instrumento de poder político del rey, el Ejército, está organizado, puede reunirse a cualquier hora del día o de la noche, funciona con una magnífica disciplina y se puede utilizar en el momento en que se desee; en cambio, el poder que descansa en la nación, señores, aunque sea, como lo es en realidad, infinitamente mayor, no está organizado: la voluntad de la nación, y sobre todo su grado de acometividad o de abatimiento, no siempre son fáciles de pulsar para quienes la forman: ante la inminencia de una acción, ninguno de los combatientes sabe cuántos se sumarán a él para darla.

Además, la nación carece de esos instrumentos del poder organizado, de esos fundamentos tan importantes de una Constitución, a que más arriba nos referíamos: los cañones.

Cierto es que los cañones se compran con dinero del pueblo: cierto también que se construyen y perfeccionan gracias a las ciencias que se desarrollan en el seno de la sociedad civil, gracias a la física, a la técnica, etc.

Ya el solo hecho de su existencia prueba, pues, cuán grande es el poder de la sociedad civil, hasta dónde han llegado los progresos de las ciencias, de las artes técnicas, los métodos de fabricación y el trabajo humano.

Pero aquí viene a cuento aquel verso de Virgilio:

Sic vos non vobis! ¡Tú, pueblo, los haces y los pagas, pero no para ti!

Como los cañones se fabrican siempre para el poder organizado y sólo para él, la nación sabe que esos artefactos, vivos testigos de todo lo que ella puede, se enfilarán sobre ella, indefectiblemente, en cuanto se quiera rebelar.

Estas razones son las que explican que un poder mucho menos fuerte, pero organizado, se sostenga a veces, muchas veces, años y años, sofocando el poder, mucho más fuerte, pero desorganizado, de la nación; hasta que ésta un día, a fuerza de ver cómo los asuntos nacionales se rigen y administran tercamente contra la voluntad y los intereses del país, se decide a alzar frente al poder organizado su supremacía desorganizada.

Hemos visto, señores, qué relación guardan entre sí las dos Constituciones de un país, esa Constitución real y efectiva, formada por la suma de factores reales y efectivos que rigen en la sociedad, y esa otra Constitución escrita, a la que, para distinguirla de la primera, daremos el nombre de la hoja de papel.

¿Qué es una Constitución?, Abril y Noviembre de 1862.


Muchachos, tienen que organizarse, tomen el ejemplo de mi Sindicato.
JDP, Coronel a cargo del Departamento Nacional de Trabajo, 1943.



Well it's midnight, damn right, we're wound up too tight
I've got a fist full of whiskey, the bottle just bit me
Ooooooooooooooohhhhhhhhhhh
That **** makes me bat **** crazy
We've got no fear, no doubt, all in balls out

We're going out tonight
To kick out every light
Take anything that we want
Drink everything in sight
We're going till the world stops turning
While we burn it to the ground tonight
Ooooohhhhhhh

We're screaming like demons, swinging from the ceiling
I got a fist full of fifties, the tequila just hit me
Ooooohhhhh
We got no class, no taste, no shirt, and **** faced
We got it lined up, shot down, firing back straight crown

We're going out tonight
To kick out every light
To get anything that we want
Drink everything in sight
We're going till the world stops turning
While we burn it to the ground tonight
Ooooohhhhhhh

Ticking like a time bomb, drinking till the nights gone
Well get you hands out of this glass, last call my ***
Weeelllll no chain, no lock, and this train won't stop
We got no fear, no doubt, all in balls out

We're going out tonight
To kick out every light
To get anything that we want
To drink everything in sight
We're going till the world stops turning
While we burn it to the ground tonight
Ooooohhhhhhh
We're going out tonight
To kick out every light
To get anything that we want
To drink everything in sight
We're going till the world stops turning
While we burn it to the ground tonight

La traducción literal en el video de abajo.



La traducción “simbolica”, como le gusta decir a Victor Lustig aka Ayj; el Proletariado romano disputados por Mario y Sila, para terminar en Cesar y Augusto.